Récemment, des changements significatifs ont été introduits, notamment concernant les indemnités de rupture conventionnelle et de mise à la retraite
Selon le Code du travail, en cas de licenciement économique, pour motif personnel, ou dans le cadre d’une rupture conventionnelle, l’employeur est tenu de verser une indemnité légale de licenciement. Le montant de cette indemnité dépend de l’ancienneté du salarié et de sa rémunération. Pour les ruptures conventionnelles, les indemnités sont fixées de manière conventionnelle et peuvent différer de l’indemnité légale. Pour être valables, ces conventions doivent être homologuées par la Dieccte.
En cas de démission, le salarié n’est généralement pas éligible à des indemnités de rupture, sauf si cela est prévu par la convention collective ou le contrat de travail. Enfin, en cas de litige concernant la rupture, l’affaire peut être portée devant le conseil de prud’hommes.
La réforme de 2023 a introduit une nouvelle contribution patronale de 30 % sur les indemnités de rupture conventionnelle individuelle et de mise à la retraite.
Cette contribution remplace l’ancien forfait social de 20 % et s’applique sur la fraction d’ indemnité exonérée de cotisations. Elle est due depuis le 1er septembre 2023, comme défini par la loi de financement rectificative de la sécurité sociale pour 2023. La déclaration de cette nouvelle contribution en DSN de 30% est précisée dans une fiche consigne publiée par le GIP-MDS.
Les employeurs doivent déclarer les contributions dues en utilisant des codes spécifiques en fonction de la méthode de déclaration choisie agrégée ou individuelle.
Cette réforme impacte directement la gestion des indemnités de rupture par les employeurs. Elle nécessite une attention particulière pour respecter les nouvelles obligations déclaratives et financières. Pour les salariés, cette réforme peut influencer le montant net reçu en cas de rupture conventionnelle ou de mise à la retraite.
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